PRO DOMO, loc. adv. et adj. inv. Étymol. et Hist. 1646 crier soi-même pro domo suaī
( Voiture, Lettre, éd. A. Ubicini, t.2, n o195, p.44), attest. isolée; 1813 plaider, comme Cicéron, pro domo suā
( Jouy, Hermite, t.4, p.351); 1863 combattre, comme pro domo sua, l'opinion de qqn ( Goncourt, Journal, p.345); id. plaider pro domo sua ( Id., ibid., p.702); 1866 m'obliger à faire des requêtes pro domo mea ( Amiel, Journal, p.496); 1890 plaidoyer pro domo sua ( Goncourt, op. cit., p.213); 1941 plaidoyer pro domo ( Duhamel, Suzanne, p.200); 1945 prêcher pro domo ( Benda, loc. cit.); 1863 subst. un pro domo sua ( Goncourt, op. cit., p.1162 et 1295). Loc. lat. pro domo sua littéral. «pour sa maison» p.allus. au discours de Cicéron, de (remplacé par pro dans certains mss) domo sua, plaidé et gagné, le 30 sept. 57 av. J.-C., par Cicéron lui-même, de retour d'exil, devant les pontifes pour obtenir la restitution de sa propriété confisquée par le tribun Clodius. Cicéron était particulièrement fier de ce discours ( Ad Att., IV, 2, 2).
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